En ouverture de la réunion de gala de ce dimanche 25 janvier à Vincennes, c’est une belle épreuve sous la selle qui nous était proposée, le Prix Jacques Andrieu, qui se disputait sur les 2.820 mètres de la grande piste. Après le forfait d’Armando Kievitshof, ils n’étaient plus que quinze à prendre part à ce semi-classique. Idéalement placé à la limite du recul, Ton Rêve de Cahot s’est montré le pus fort dans le final en prenant la mesure d’Uppercut de Manche.
Uppercut de Manche (Damien Bonne) était la grande attraction du Prix Jacques Andrieu, Groupe II sous la
selle qui ouvrait le bal ce dimanche 25 janvier à Vincennes. Le pensionnaire de
Thierry Raffegeau s’est hissé au niveau des meilleurs chevaux montés et aurait
eu une première chance théorique dans le Championnat du Monde sous la selle, le
Prix de Cornulier. Là, sa tâche n’était
tout de même pas évidente car il devait rendre vingt-cinq mètres à quelques
chevaux de qualité. Il a fallu attendre la montée pour voir le fils de Neutron
de Cébé pointez le bout de son nez. Très facile, il prenait nettement le
meilleur à la sortie du dernier tournant et comme à son habitude, il s’est mis
à pencher à droite. Cela faisait les affaires de Ton Rêve de Cahot (David Thomain). Toujours bien placé dans le
sillage du grand animateur Texas de l’Iron (Yoann Lebourgeois), l’élève de Jean-Pierre Thomain finissait vite pour prendre
facilement la mesure d’Uppercut de Manche. Une enquête était cependant ouverte
sur ses allures mais l’arrivée était finalement entérinée par les commissaires.
L’entraîneur Franck Leblanc effectuait ensuite un joli tir groupé avec ses deux
pensionnaires Véloce du Banney (Franck Nivard) et Tsar de Houelle (Alexandre Abrivard), qui s’octroyaient les troisième et quatrième places.
Jockey du lauréat, David Thomain a déclaré : « Je suis content pour tout l’entourage, mon père qui est allez avec lui
à la campagne car il est très nerveux à Grosbois et aujourd’hui, c’est super. J’ai vraiment eu la bonne
course. Après être passé à côté de son hiver où il n’a été très chanceux à l’attelé
et au monté il n’était pas très souple. On a travaillé en conséquence et cela a
payé. » Son challenger, Damien Bonne a reconnu la supériorité du
lauréat : « Ce n’est le fait de
pencher à la fin qui me fait perdre la course car il le fait à chaque fois. Non
c’est surtout de rendre la distance. J’ai été le plus souvent le nez au vent et
« toto » avait un meilleur cheval que le mien aujourd’hui. »
Revoir la ligne droite :
https://www.youtube.com/watch?v=XCdKGb8yLfg