Auteur d’une excellente saison, Dicton est en mesure de ponctuer celle-ci de la plus belle manière qui soit à l’occasion du Prix Dollar (groupe II, 1.600 mètres PJC).
Dicton
Quelle belle histoire que celle de Dicton, acheté 22.317 euros dans une course à réclamer à pareille
époque l'an passé et lauréat cette année du Prix de Fontainebleau (Groupe III)
avant de se classer troisième de la Poule d'Essai des Poulains et du Prix du
Jockey-Club ! Longtemps dernier dans l'un des temps forts du meeting
estival de Deauville, le Prix Jacques Le Marois, le fils de Lawman a réalisé
une excellente fin de course pour s'emparer de la cinquième place, tout près
d'Ervedya (troisième). Un effort qualifié de « courageux » par
Olivier Peslier, double tenant du titre avec les Wertheimer Solow et
Impassable.
Une casaque qui sera de nouveau présente cette année avec Sasparella dont on peut espérer des progrès sur sa rentrée dans le
Prix du Pin après un printemps chaotique marqué par l'épidémie ayant sévi sur
l'effectif de Carlos Laffon-Parias. Autre pouliche au départ, Zayva a remporté trois des quatre
courses auxquelles elle a pris part, son échec ayant eu pour cadre le Prix de
Sandringham (Groupe II) où « elle avait beaucoup trop tiré » comme
l'avait indiqué Alain de Royer-Dupré avant d'ajouter : « C'est une pouliche qui n'est pas
toujours maniable lorsque la course n'avance pas assez. C'était le cas aujourd'hui
mais Christophe Soumillon est parvenu à la canaliser dans un dos et elle a
ensuite eu un très beau passage à mi-ligne droite, confirmant sa
qualité. » Du potentiel, ses contemporains Taareef et Moolight Magic en ont incontestablement à revendre, pouvant se prévaloir d'avoir gagné leur
groupe III cette année.
Face à ces jeunes aux dents longues, les aînés ne partent pas battus d'avance,
à commencer par Pas de Deux, supplémenté à l'instar du dernier mentionné, que
l'on connaît pour avoir épinglé le Prix Bertrand du Breuil ici-même au
printemps et restant sur un succès dans un groupe II sur ses terres de l'autre
côté du Rhin. Cela s'annonce en revanche plus délicat pour Hello My Love selon Carina Fey : « On profite qu'il aura son terrain bon-souple pour se faire
plaisir et tenter à ce niveau. Malgré une année chargée avec des courses dures,
il est resté très bien, évolue sur sa distance et sera heureux d'affronter un
plus petit peloton qu'à l'accoutumée. » Un discours sensiblement
similaire à celui de Vaclav Luka, mentor de Wireless : « Il a
réalisé une grande performance en enlevant le Grand Handicap de Deauville. Le
terrain va lui convenir, il est en bonne forme et serait avantagé par un rythme
de course élevé, ce qui n'est pas sûr avec ce faible nombre de partants. »