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Akoya, au courage

Grand voyageur, ayant notamment couru en Scandinavie, au Maroc et en Italie, Akoya a prononcé son effort à point nommé pour s’imposer dans ce Prix Manganate, groupe I réservé aux purs sangs arabes.

Avant coup, le grand point d'interrogation résidait dans le fait que les 4 ans affrontaient pour la première fois leurs aînés. S'ils avaient les faveurs de la cote avec Deryan (8 - François-Xavier Bertras), c'est pourtant le 5 ans Akoya (4 - Théo Bachelot).

Le plus prompt à la sortie des stalles, celui-ci a rapidement été relayé au commandement par Aoun (5 - Roberto-Carlos Montenegro) qui a imprimé un train somme toute régulier. Décalé dès l'entrée de la ligne droite, l'élève de Karin Van Den Bos prenait l'avantage à trois cents mètres du but mais a tout de même été contraint de sortir le grand jeu pour contrer le retour de Marid (6 - Olivier Peslier), excellent finisseur en pleine piste après avoir patienté en quatrième position à la corde. Double lauréat de groupes III de l'autre côté des Alpes, Akoya aura donc attendu sa troisième tentative pour triompher dans un groupe I.

Son partenaire déclarait à son retour aux balances : « J'avais les ordres de le monter pour lui. C'est un cheval dur et j'avais déjà eu l'occasion de le monter à Chantilly, se classant cinquième d'un très bon lot. Aujourd'hui, il ne fait que confirmer cette valeur. Sa particularité, c'est qu'il a sprinté 150 mètres très fort à l'entrée de la ligne droite, ce qui lui a permis de se détacher. Il a pu ensuite vivre sur son avance et cela a suffi. »

Attentiste en sixième position à la corde, Khataab (2 - Jérôme Cabre) a eu du mal à changer de rythme avant de bien terminer, s'épaulant avec Deryan, longtemps pointé en retrait. Tous deux s'emparent respectivement de la troisième et quatrième place, en léger retrait du duo de tête, l'animateur Aoun se classant pour sa part cinquième.